Connaître les paramètres utiles pour évaluer la fonction ventriculaire droite.

Savoir adapter les paramètres TDM pour évaluer la fonction droite.

Savoir utiliser les logiciels adaptés.

Connaître les techniques d’injection iodées adaptées au ventricule droit.

La fonction ventriculaire droite est accessible en TDM grâce à l’acquisition synchronisée au rythme cardiaque.

Le protocole d’acquisition est différent de celui utilisé pour l’imagerie des coronaires.

Un logiciel dédié à l’étude ventricule droit est indipensable en pratique.

L’imagerie 3D en haute résolution du scanner apporte un plus important par rapport à l’IRM.

L’examen de référence pour l’étude du ventricule droit est actuellement l’IRM cardiaque, qui a l’avantage d’être une technique non-irradiante, bénéficiant d’une excellente résolution temporelle. La TDM cardiaque permet aussi d’apprécier la fonction ventriculaire droite par une acquisition multiphasique permettant de visualiser le ventricule droit au cours du cycle cardiaque. L’augmentation de la résolution temporelle en scanner (jusqu’à 83 ms avec le scanner bitube), permet une imagerie suffisante pour évaluer le volume du VD en diastole comme en systole. L’exposition aux Rayons X doit être optimisée pour cette évaluation, car il faut des images correctes sur les différentes phases du cycle. Par ailleurs, le contraste doit aussi être adapté pour éviter les excès de concentration dans les cavités droites ou au contraire des cavités droites trop peu opacifiées. Des logiciels dédiés à l’étude du ventricule droit commencent à apparaître : ils sont indipensables en pratique pour calculer les paramètres essentiels : volume télédiatolique, volume télésystolique et fraction d’éjaection du VD.

Par rapport à l’IRM, le scanner apporte une résolution spatiale bien supérieure qui prend tout son intérêt quand le VD est très déformé. Il permet aussi d’évaluer la fonction VD chez des patients porteurs de pace-maker. Il devrait donc jouer un rôle plus important dans un avenir proche.